Alors que le marché de l’immobilier de luxe avait encore progressé de 3 % en 2023, il amorce une légère baisse en 2024, avec une diminution des prix de 0,8 % entre janvier et novembre. Selon le réseau d’agences Coldwell Banker, cette tendance s’explique par la baisse des ventes dans ce segment, affecté par la hausse des taux de crédit. Les marges de négociation ont également augmenté, atteignant en moyenne 6,9 % en France, et jusqu’à 9 % dans certaines villes comme Boulogne-Billancourt.
Cependant, certaines localités familiales comme Saint-Germain-en-Laye (+10,1 %), Megève (+3,5 %), Biarritz (+2 %), et Lyon (+1,6 %) continuent de voir les prix de l’immobilier de luxe grimper, portés par une forte demande. Les raisons ? Des infrastructures de qualité, une attractivité touristique et des écoles internationales.
À Paris, malgré une baisse limitée des prix (-1,7 % sur la rive gauche et -0,1 % sur la rive droite), le marché reste dynamique grâce au retour des investisseurs étrangers, notamment pour des pieds-à-terre, accentué par l’effet des Jeux Olympiques 2024. Des ventes emblématiques incluent un appartement près des Champs-Élysées pour 1,55 million d’euros et un deux-pièces de 30 m² dans le 7ᵉ arrondissement vendu à 575 000 euros.
Sur le bassin méditerranéen, les disparités sont marquées : des baisses à Antibes (-8,3 %) et Marseille (-4,1 %), mais des hausses à Cannes (+1,1 %) et Nice (+0,1 %). Ces tendances reflètent un marché d’exception, influencé par les contextes locaux et les nouvelles habitudes de vie.